Les trackers constituent des « fonds indiciels cotés » dont la gestion est assurée par des OPCVM indiciels et qui sont soumis par des établissements bancaires commerciaux.
Il s’agit de produit simple, qu’il faut distinguer des produits dérivés. On peut s’appuyer dessus dans le dessein de reproduire la performance de tel ou tel indice. Un trader fonctionne de la même façon qu’une action dans la mesure où il existe un cours pour l’achat mais aussi pour la vente.
Les avantages des trackers
Opter pour les trackers présente de nombreux avantages. D’abord, il n’existe pas de date d’échéance. De ce fait, on ne craint pas que leur valeur ne décroisse au fil du temps. Parallèlement, il n’existe pas de commission de la part des banques, ces dernières obtenant leur rémunération au niveau du spread. En même temps, l’achat et la vente des trackers n’impliquent aucun frais de transaction. A cela s’ajoute le « droit aux dividendes » auquel le trader a droit dans la mesure où il a acquis une part d’un fond indiciel incluant des titres en portefeuille.
En penchant pour les trackers qui sont éligibles au SRD mais aussi au PEA, il est possible de procéder à la vente d’un indice sans avoir à transiter par un gestionnaire de portefeuille. Un seul clic suffit pour réaliser ce type de transaction. Et, cerise sur le gâteau, l’investisseur peut accéder à des marchés prometteurs étant donné que les traders peuvent reproduire tous les indices existants.
Enfin, le trader profite d’une cotation permanente. Quelles que soient les conditions du marché, la cotation se poursuit. Ce qui n’est pas le cas pour tous les produits financiers, notamment pour les warrants dont il est posisble de suspendre la cotation si la volatilité est trop importante. Au final, les trackers peuvent être achetés ou vendus à tout moment, et la liquidité est élevée. Nous avons ici plus de garanties que les fameuses options binaires qui font polémique, même s’il existe des brokers de confiance qui sont regroupés ici.
Les différents types de trackers
Côté français, on peut faire la distinction entre quatre principaux types de trackers. D’abord, les indices de marché. Dans ce cas les trackers se calquent sur les performances d’un indice boursier ou obligataire. Puis il y a l’indice de matières premières qui se superpose sur l’évolution des cours des matières premières. Pour leur part, les trackers sur actifs ne se basent pas sur la performance de leur indice de référence. Ils peuvent se fonder entre autres sur l’évolution inverse ou encore sur l’effet de levier. Enfin, il y a les trackers qui sont basés sur les stratégies : sur l’évolution de la volatilité notamment.
Du point de vue fiscal, les trackers sont soumis à l’imposition, à l’instar des actions. Outre le taux sur les plus-values, le trader doit s’acquitter soit du prélèvement libératoire soit de l’IR sur une base progressive. En ce qui concerne les dividendes liées au tracker, c’est le régime classique qui entre en vigueur.